Je ne sais pas bien comment l’écrire, mais je voudrais exprimer qu’on peut arrêter de gaspiller nos vies. Dans les bacs de tri sélectif, je trouve les boîtes de conserve dont j’ai besoin. J’étais prof en collège. Là aussi, on opère un tri sélectif pour savoir qui aura droit au top budget, et qui aura droit au label rouge ou agriculture biologique. Dans les poubelles des magasins, je trouve des quantités impressionnantes de nourriture et j’observe le gaspillage. Je trouve chaque semaine des dizaines de bananes à peine jaunes, juste parce que les vertes viennent d’arriver dans les étales. Et ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres.
Puisque l’argent ne sert vraiment qu’à ceux qui en ont beaucoup pour contraindre ceux qui en ont peu, puisqu’on vit mieux ensemble quand on vit dans le respect et le partage plutôt que la relation comptable qui creuse les écarts en prétendant permettre l’équité, puisque notre planète est aussi malade que nous de cette société de consommation, offrons des boisinières, des repas, des rencontres.
Emmenons nos cracheurs de feux dans la rue, dans les forêts. Reconnectons nous à l’humanité, à la nature. Il ne tient qu’à nous de rendre ce monde plus doux, d’y vivre plus libres.
Si vous souhaitez proposer des ateliers pour fabriquer des cracheurs de feu, et les déposer dans des cabanes ouvertes ou offrir des repas, faites moi signe.