Allumage

Avant l’allumage, la boisinière est fixée au sol. On évite ainsi que la gamelle ne se renverse malencontreusement. Si le terrain est meuble, on plante trois sardines autour de la boîte inférieure.

S’il est très caillouteux, on l’entoure de trois ou quatre grosses pierres. Un petit morceau de bois placé sous la boisinière permet de la mettre de niveau si nécessaire.


Lors du premier allumage, évitez de respirer les fumées du vernis.
Pour l’allumage proprement dit, en condition très difficile, l’écorce de boulot est une aide précieuse. Elle contient de l’huile et fournit ainsi une flamme chaude et persistante.

On ne prélève pas l’écorce d’un arbre vivant. L’opération est de toute façon bien plus facile sur un arbre mort. Si vous n’en trouvez pas, vous pouvez utiliser un morceau de papier cartonné imbibé d’huile alimentaire ou d’huile de vaseline (utilisée pour lubrifier la chaîne du vélo, entre autres…).
A la belle saison, on peut s’en passer et utiliser une poignée d’herbes sèches, en évitant de trop la tasser.
On dispose au dessus de très petits morceaux de bois bien sec, à peine plus gros que des allumettes, puis des morceaux de plus en plus gros.
Au début, ça fume forcément puisque le brasier n’est pas encore formé. La température n’est pas encore assez élevée. Mais en quelques dizaines de secondes, le feu est bien allumé et on peut poser la gamelle. Il suffit alors d’ajouter régulièrement les morceaux de bois. Les gros morceaux font de la braise, les plus fins donnent des flammes. On peut ainsi réguler la cuisson. Inutile de mettre trop de bois : si la combustion est mauvaise, c’est en général plutôt l’air qui manque, ou la température qui est trop basse si le bois est humide. L’étage supérieur doit contenir peu de bois : il sert à ce que les flammes se développent.
Avec l’habitude, on apprend à gérer de mieux en mieux l’approvisionnement en bois pour pouvoir faire autre chose en même temps (couper les légumes, installer le bivouac..). Si on s’est éloigné trop longtemps et que la flamme est éteinte, on ajoute des petits morceaux de bois avant d’en remettre des plus gros, et éventuellement on enlève la gamelle pour créer un appel d’air. On peut aussi mettre le foyer de la boisinière dans le vent en utilisant la poignée amovible de la gamelle. S’il n’y a pas de vent, on peut faire des mouvements amples du bras plutôt que de souffler.

Quand le repas est prêt, si on souhaite manger au coin du feu, on place verticalement quelques morceaux de bois plus long. On obtient de belles flammes qui durent un peu.

Page suivante