On peut souhaiter un modèle plus compact, pour randonner en montagne par exemple. J’ai mis au point un modèle dont l’étage supérieur s’encastre dans l’étage inférieur. Il s’agit du format utilisé pour les tranches d’ananas. Trois fils métalliques permettent de solidariser l’ensemble.
Pour simplifier les explications qui suivent, nommons A, B et C les trois segments qui constituent ces fils.
Les trois fils doivent être les plus identiques possibles afin de pouvoir monter la boisinière sans se demander quel fil va dans quel emplacement. Pour la même raison, les trois trous pratiqués en haut de l’étage inférieur doivent être situés à la même hauteur.
Le segment A, celui du haut, doit être recourbé à son extrémité afin de venir se loger sous le rebord de l’étage supérieur. Il doit avoir une longueur de 3 à 4cm, ce qui permet de faire levier pour l’installer et l’enlever plus facilement.
La longueur du segment B est la plus importante. Trop court, le fil tire trop fort et l’installation est compliquée. Trop long, le fil ne tire pas assez fort et les deux étages ne sont pas solidarisés.
Le segment C mesure environ 1cm. Il doit former un angle d’environ 60 à 90° avec le segment A.
Le petit inconvénient de ce modèle réside dans l’impossibilité de sortir le brasier pour le mettre dans le vent et raviver les flammes si nécessaire. Il faut alors s’agenouiller pour souffler sur les braises, ou enlever la gamelle, mettre des tous petits morceaux de bois, et être un peu plus patient. Mais évoquons plutôt ses intérêts.
En altitude, les arbres deviennent rares, mais on trouve du rhododendron et du genévrier morts. On peut en ramasser quelques branches chaque jour. C’est un avantage certain sur les cartouches de gaz. On ne manquera pas de combustible pour faire bouillir de l’eau pour la stériliser ou se réchauffer avec des infusion. On peut aussi se permettre plus facilement des aliments secs dont la cuisson est un peu longue (riz, pois chiches…), ce qui permet de diversifier davantage les repas.
La boisinière permet de faire chauffer rapidement et simplement de l’eau le matin, quand le feu allumé la veille dans la cheminée ou dans le poêle s’est éteint.
On peut allumer un petit feu de camp n’importe où, sans laisser de trace sur le sol.
